mercredi 25 septembre 2013

Faisons semblant.


« Write about someone who is pretending to be someone or something that he is not. »


Ecrivez sur un personnage 

qui imagine qu’il est quelqu’un 

ou quelque chose 

qu’il n’est pas.




Il commençait à se faire tard et le soleil couchant rendait l’horizon rouge sang. La température baissait rapidement dans cette ambiance désertique avec la disparition du jour, et la nuit tomba rapidement. C’est alors que le petit renard des sables du Sahara décida de pointer son nez. Il faisait chaud, trop chaud la journée malgré l’effet refroidissant de ses oreilles, alors il s’était enterré sous les petites perles de sable pendant la journée à faire la sieste. Mais la température a baissé de plusieurs degrés et le temps était idéal pour aller faire un tour.

De ses très longues oreilles, chacune aussi grande que sa face, il scruta l'étendue pour quelque danger ou autre élément qui pourrait lui piquer sa curiosité. De son nez assez long, il renifla l’air frais qui circulait autour de lui, apportant de nombreuses odeurs du désert : une gerboise endormie à quelques mètres de son emplacement, un lézard qui découvrait seulement à l’instant que la chaleur du soleil avait quitté sa peau, et plus loin, l’homme, bruyant et puant, perdu dans sa maison. Le petit renard de poche décida qu’il avait faim, et qu’il était temps de chasser. 

Grâce à son ouïe exceptionnelle, le renard des sables pouvait entendre le cœur battant de la gerboise qu’il avait repéré un instant plus tôt. Son pelage brun lui permettait de se fondre dans le décor et ses moustaches tremblaient d’impatience lorsqu’il réussit à trouver l’emplacement exact de sa proie. La nature était bien faite et ses sens accentués lui offrait la possibilité de ne pas perdre son temps dans le désert à chercher de quoi survivre inutilement. Grâce à ses poils sous ses pattes, le petit fennec glissait silencieusement sur le sable en se rapprochant de son trophée.
      
Au moment où il allait enfin saisir la gerboise et pouvoir enfoncer ses petites dents pointues dans le flanc savoureux et moelleux du rongeur, l’homme bruyant fit son apparition. Paniqué, le renard de poche creusa rapidement dans le sable pour se cacher, détestant cet être maladroit qui se doit de se baguenauder bruyamment sur son territoire. Il n’hésita pas à grogner lorsque les pattes de l’être se rapprochèrent de sa fourrure, et son avertissement suffit. L’homme décida de partir en trébuchant et en s’imaginant dans la peau de ce petit renard des sables du Sahara.

L’homme décida de partir en trébuchant, assoiffé et transpirant, en s’imaginant dans la peau de ce petit renard des sables du Sahara.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire